« Lorsque je tends vers un but, Je me fais porter par l’espoir Et oublie toute prudence ; je n’évite pas les chemins escarpés et n’appréhende pas la chute dans un feu brûlant. Qui n’aime pas gravir la montagne, vivra éternellement au fond des vallées ». Je sentis bouillonner dans mon cœur Le sang de la jeunesse Des vents nouveaux se levèrent en moi Je me mis à écouter leur chant A écouter le tonnerre qui gronde La pluie qui tombe et la symphonie des vents. Et lorsque je demande à la Terre : « Mère, détestes tu les hommes ? » Elle me réponds : « Je bénis les ambitieux et ceux qui aiment affronter les dangers. Je maudis ceux qui ne s’adaptent pas aux aléas du temps et se contentent de mener une vie morne, comme les pierres. Le monde est vivant. Il aime la vie et méprise les morts, aussi fameux qu’ils soient. Le ciel ne garde pas, en son sein, Les oiseaux morts et les abeilles ne butinent pas les fleurs fanées.